Karim Benzema après Brésil - France (0-3) : "Pas un centre, pas une prise de risque..."
Karim Benzema, toujours muet en sélection, rejette la faute sur l'animation offensive des Bleus. "Franchement, c'est dur. Que ce soit pour moi, pour Gomis ou pour Giroud" soupire l'attaquant des Bleus.
Quel sentiment domine après cette sévère défaite ?
K.B. : On est très déçus de perdre mais, en plus, de prendre trois buts, ça fait mal. Cela reste un match amical mais on est des compétiteurs... On a fait une bonne première mi-temps, on les a mis en danger. Et après le premier but, le groupe s'est effondré, on a lâché et les Brésiliens ont déroulé.
Ce match reflète-t-il l'écart qui existe entre le Brésil et la France aujourd'hui ?
K.B. : Le score ne le reflète pas. On aurait pu marquer. Après, ce sont des très grands joueurs qui évoluent tous dans de très grands clubs européens. Il faut regarder le match, c'était une grande équipe ce soir. Et nous, en deuxième mi-temps, on ne s'est pas créé d'occasion. Rien. C'était un match horrible.
Est-ce que cela vous inquiète d'enchainer les défaites en sélection ?
K.B. : Ce n'est pas inquiétant même si c'est vrai qu'on accumule les défaites en ce moment. Il faut se reposer pendant nos vacances. Par contre, c'est clair qu'il ne faudra pas se louper en septembre.
Comment jugez-vous votre performance ?
K.B. : C'est dur, franchement, c'est dur. Que ce soit pour moi, pour Gomis ou pour Giroud. Pour un attaquant, c'est dur. Après, je crois que vous regardez les matches... On n'a pas dix occasions par match. On n'en a même pas une. Il faut continuer à travailler. Il faut essayer de mieux servir les attaquants.
Votre disette en Bleu s'étend encore de 90 minutes...
K.B. : Si on n’a aucun ballon, on ne peut pas marquer. Pourtant, aux entrainements ça passe. Mais en match, il n'y a pas eu un centre, pas une prise de risque, aucune balle en profondeur. Pour n'importe quel attaquant, c'est compliqué.
