Face à l'Espagne ce jeudi (21h00) au Maracana, Tahiti pourra compter sur la solidarité de la famille Tehau dont l'aîné, Jonathan, a marqué le premier but tahitien dans une grande compétition, puis marqué contre son camp et, enfin, terminé avec le brassard.


Marquer au moins un but: l’objectif des Tahitiens dans cette Coupe des confédérations était à la mesure de la désillusion vécue par une bonne partie de cette sélection au Mondial des 20 ans 2009 en Egypte: 21 buts encaissés (en trois matches), pas un seul marqué ! Alors, pour marquer ce fameux but tahitien, on pouvait miser sur le rapide Steevy Chong Hue, décisif lors de la victoire en finale de la Coupe d’Océanie 2012 (1-0 sur la Nouvelle-Calédonie), sur le puissant Alvin Tehau ou sur Marama Vahirua, bien sûr.
Mais, c’est à un autre membre des "Tao Aito" (guerriers de fer) qu’est revenu cet honneur lundi: Jonathan Tehau, 25 ans, a élevé son 1m82 au deuxième poteau, suite à un corner de Vahirua, pour inscrire à la 54e minute du match contre le Nigeria (1-6), lundi à Belo Horizonte, le but tant espéré, son 5e en 19 sélections, le premier du football polynésien dans une grande compétition. «Je suis très content d’avoir inscrit ce but et, avec mes coéquipiers, d’avoir marqué l’histoire du football tahitien, confie sobrement le héros. Ce n’était encore jamais arrivé pour notre pays mais il ne faut pas s’arrêter là.»
Mais, c’est à un autre membre des "Tao Aito" (guerriers de fer) qu’est revenu cet honneur lundi: Jonathan Tehau, 25 ans, a élevé son 1m82 au deuxième poteau, suite à un corner de Vahirua, pour inscrire à la 54e minute du match contre le Nigeria (1-6), lundi à Belo Horizonte, le but tant espéré, son 5e en 19 sélections, le premier du football polynésien dans une grande compétition. «Je suis très content d’avoir inscrit ce but et, avec mes coéquipiers, d’avoir marqué l’histoire du football tahitien, confie sobrement le héros. Ce n’était encore jamais arrivé pour notre pays mais il ne faut pas s’arrêter là.»
«Eux, ils ont déjà disputé une Coupe du monde, il y a quatre ans en Egypte. Moi, je n'ai pas eu cette opportunité (...)je ne veux pas manquer la chance de vivre cette compétition au Brésil.» Alors qu’ils retrouvent l’Espagne, championne du monde et double championne d’Europe, ce jeudi soir au Maracana, à Rio, les Tahitiens veulent continuer à vivre leur rêve sans regrets. Jonathan Tehau plus que ses frères Alvin et Lorenzo ou son cousin Teaonui: «Eux, ils ont déjà disputé une Coupe du monde, celle des 20 ans, il y a quatre ans en Egypte. Moi, je n’ai pas eu cette opportunité car je suis un peu plus âgé et je ne veux pas manquer la chance de vivre cette compétition au Brésil.» «Jonathan, je l’aurais pris tout de suite si j’avais pu, se souvient Lionel Charbonnier, sélectionneur de 2007 à fin 2009. Il est plus vif que les jumeaux mais il est plus âgé.» Alors, il évolue aujourd’hui à l’AS Tamarii, un club de Faa’a (banlieue sud de Papeete, où est situé l’aéroport), alors que ses frères jumeaux sont restés fidèles à Tefana, l’une des grosses écuries du Championnat, où leurs parents les ont inscrit même si, enfants, ils voulaient faire du Taekwondo. La raison: Tefana est le club le plus proche du domicile familial !
Direction l'AS Dragons, le grand rival de Tefana !
Ce goût du combat en fait un redoutable milieu défensif. A la fin du match contre le Nigeria, il est allé shooter dans… le poteau après avoir manqué de peu son deuxième but personnel. Son troisième en fait car il avait auparavant marqué contre son camp, devenant ainsi le premier joueur de l’histoire de la Coupe des confédérations à marquer pour les deux camps au cours d’un même match. Une perf sur laquelle il ne souhaite pas s’attarder: «Oh, ce n’est pas la peine d’y revenir !» Après les sorties de Nicolas Vallar (blessé) et Marama Vahirua (épuisé) en deuxième période, c’est même lui qui a porté le brassard de capitaine: la reconnaissance d’un tempérament qui doit le mener cette année à changer de clubs. Il va rejoindre l’AS Dragons, le grand rival de Tefana !
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