Sur les bancs du PSG, Real Madrid ou de Chelsea, l’été va être brûlant
Publié le 15/05/2013 à 14:12, mis à jour le 15/05/2013 à 14:29
Rarement un marché estival ne s'est annoncé aussi agité sur les bancs de touche des grands clubs européens. Focus sur ce jeu de chaises musicales effréné dont Carlo Ancelotti (PSG), José Mourinho (Real Madrid) ou Rafael Benitez (Chelsea) seront les acteurs principaux. Ou victimes principales.

Pep Guardiola a souvent eu un temps d’avance. Au FC Barcelone, il l’a démontré durant quelques années. Même éloigné des bancs de touche cette saison, le Catalan a, en quelque sorte, été un précurseur en signant avec le Bayern Munich. Le club bavarois, brillant champion d'Allemagne et finaliste de la Ligue des champions, a été le premier géant du Vieux Continent à lancer la valse des bancs de touche au cœur de l’hiver. Cela s’est fait proprement et rapidement. Pas certain que cela soit la même chose chez les autres cadors européens.

Pellegrini vers City
A City, la situation est bien différente. Le club, qui sort d’une saison sans trophée majeur a opté pour l’alternance. Roberto Mancini, limogé lundi soir, a payé sa faiblesse dans les relations humaines avec ses joueurs. Depuis plusieurs semaines, les bookmakers ont fait de Manuel Pellegrini, entraineur de Malaga, le successeur de l’Italien. Le Chilien a néanmoins démenti tout accord en début de semaine. Il semble néanmoins que son arrivée dans le nord de l’Angleterre soit en bonne voie.

Mazzarri, le grand saut ?
Au terme d’une saison moyenne durant laquelle les Merengue auront perdu leur titre de champion, échoué dans la quête d’une Decima, José Mourinho n’a plus la cote. En rejoignant probablement l’Angleterre et Chelsea, le Portugais laisse le champ libre à un autre entraineur. Un nouvel homme fort qui pourrait être selon la presse espagnole et française, Carlo Ancelotti, tout frais champion de France avec le PSG. Le club de la capitale a des chances d’être, comme MU et le Bayern, un autre champion sans tête. Si jamais le banc du PSG venait à se libérer, les déçus d’aujourd’hui seraient les heureux de demain. Benitez et Mancini en tête, également approché par l’AS Monaco, auraient leur mot à dire, surtout le second. Les Qataris soucieux d’attirer un grand nom n’auront pas pléthore de candidats après les refus de Wenger et Mourinho.

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