Répétition générale avant la Coupe du monde 2014, la Coupe des confédérations débute ce samedi au Brésil. Huit équipes sont en lice.
Les favoris
Auteur du fabuleux triplé Euro 2008 – Mondial 2010 – Euro 2012, l'Espagne est la grande favorite de cette Coupe des confédérations, par ailleurs dernier titre qui lui manque à son palmarès après son échec en demi-finale de l'épreuve 2009. Mais le Brésil du vénéré Luiz Felipe Scolari jouera à domicile et sera poussé par son bouillant public. L’objectif prioritaire de la Seleçao reste toutefois de triompher lors de SA Coupe du monde dans un an. Une place en finale serait déjà une victoire pour cette équipe en reconstruction. Finaliste du dernier Euro, l’Italie peut créer la surprise, tout comme l’Uruguay d’Oscar Tabarez, qui reste sur une demi-finale au Mondial 2010 et une victoire lors de la Copa America 2011.
Les stars
Après la Copa America 2011 et les JO 2012 où il fut décevant, Neymar est attendu au tournant. Tous les yeux seront tournés vers l'attaquant brésilien qui porte désormais le numéro 10 dans le dos, comme Pelé en son temps. Le nouveau joueur du FC Barcelone, véritable icône dans son pays, doit prouver qu’il possède l’étoffe pour devenir un joueur de classe mondiale. Il doit aussi et surtout mettre fin à la disette de 9 rencontres sans but. Si Neymar n’en marque plus, la Seleçao en encaisse beaucoup trop (9 en 7 matches en 2013). Le Parisien Thiago Silva, capitaine du Brésil, aura donc la charge de stabiliser une défense poreuse. Xavi et Iniesta seront quant à eux les locomotives de l'Espagne, privée du précieux Xabi Alonso. Rajeunie, l’Italie comptera encore sur ses trentenaires inoxydables que sont Buffon etPirlo. Ce dernier fêtera d’ailleurs sa 100e sélection dimanche contre le Mexique. En attaque, l’Uruguay pourra compter sur ses deux cracks Suarez et Cavani pour faire souffrir les défenses adverses.
Les stades
Six des douze stades qui accueilleront la Coupe du monde vont accueillir des matches durant la quinzaine. Les ouvriers, qui se relaient jour et nuit, se pressent pour boucler les derniers détails. Mais les doutes existants ont été balayés par le président de la FIFA Joseph Blatter qui ne s'étonne toutefois pas de certains retards. «Je crois effectivement qu'il y aura des choses qui ne se résoudront qu'à la dernière minute. Cela ne m'étonne pas qu'à deux jours (du tournoi), on soit encore en train de travailler dans certains endroits. Si quelque chose n'est pas prêt, OK, finissez-le», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, jeudi à Rio.
La vidéo sur la ligne
Pour la première fois, la technologie sur la ligne de but va être utilisée lors de cette Coupe des confédérations. Sepp Blatter s’en félicite : «Les arbitres sont contents d'avoir ce système qui leur garantira si un but a été marqué ou non. Je suis impatient de voir comment cela va se dérouler.» Le système allemand GoalControl-4D, qui sera le même que lors du Mondial 2014, suivra le ballon - le Cafusa - en permanence grâce à 14 caméras haute définition installées dans chaque stade. Le système est fiable, précis, et peut indiquer à l'arbitre si le ballon a franchi en entier ou non la ligne de but. Mais avec ou sans technologie, c'est toujours l'arbitre qui décidera de valider ou non le but.
