Pour la première fois depuis le début de la Coupe des Confédérations de la FIFA, les premières minutes du match du Brésil ont donné lieu à davantage de tension que d'enthousiasme en tribunes. L'ambiance pesante qui régnait à l'Estadio Mineirão allait donner le ton pour le reste de l'après-midi de ce 26 juin. Il était dit que cette demi-finale serait placée sous le signe de la souffrance pour le Brésil.
Contrairement à ce qui s'était passé lors des trois matches de groupes, le public n'a pas exulté à l'ouverture du score… mais plutôt en assistant à un sauvetage crucial. Après 15 minutes de jeu, Julio César a bondi sur sa gauche pour écarter un penalty tiré par Diego Forlan, son ancien coéquipier à l'Inter Milan. Fou de joie, le gardien a désigné sa tête du doigt, comme pour montrer la clé du problème à ses partenaires. En effet, si le Brésil a réussi à s'imposer sans jouer à la perfection, il le doit avant tout à ses qualités mentales.
"C'est ça. Il était clair que nous étions sous pression et, pour bien la gérer, nous devions absolument contrôler nos nerfs", confirme le dernier rempart brésilien à FIFA.com. "Au cours de mes années passées avec la Seleção, nous avons parfois gagné de cette manière : aux forceps, sans forcément réussir de grandes choses techniquement. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu'il s'agit d'une bonne chose. Ça fait du bien et ça aide à mûrir."
Contrairement à ce qui s'était passé lors des trois matches de groupes, le public n'a pas exulté à l'ouverture du score… mais plutôt en assistant à un sauvetage crucial. Après 15 minutes de jeu, Julio César a bondi sur sa gauche pour écarter un penalty tiré par Diego Forlan, son ancien coéquipier à l'Inter Milan. Fou de joie, le gardien a désigné sa tête du doigt, comme pour montrer la clé du problème à ses partenaires. En effet, si le Brésil a réussi à s'imposer sans jouer à la perfection, il le doit avant tout à ses qualités mentales.
"C'est ça. Il était clair que nous étions sous pression et, pour bien la gérer, nous devions absolument contrôler nos nerfs", confirme le dernier rempart brésilien à FIFA.com. "Au cours de mes années passées avec la Seleção, nous avons parfois gagné de cette manière : aux forceps, sans forcément réussir de grandes choses techniquement. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu'il s'agit d'une bonne chose. Ça fait du bien et ça aide à mûrir."
Les succès contre le Japon, le Mexique et l'Italie au premier tour ont tous un point commun. À chaque fois, la Seleção a mis la pression d'entrée sur ses adversaires. Neymar, Hulk et Fred ont tout de suite posé de gros problèmes aux défenseurs. L'histoire ne s'est pas répétée contre l'Uruguay. "Les Brésiliens pratiquent un jeu résolument offensif et ils n'hésitent pas à presser leurs adversaires très haut, comme on a pu le voir face à l'Italie. Ils empêchent les relances grâce au travail de leurs attaquants et de leurs latéraux, qui évoluent pratiquement devant leurs milieux. Je ne crois pas que les Brésiliens avaient changé de stratégie ; je crois qu'ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient car nous leur avons contrés", explique Òscar Tabárez en conférence de presse. "Il est évident que cette équipe prend forme. Aujourd'hui, elle a passé un test compliqué. À mesure que les autres formations décrypteront son jeu, elle sera confrontée à d'autre difficultés."
Souffrir pour grandir À en juger par les commentaires, le match contre l'Uruguay n'était pas seulement une demi-finale de Coupe des Confédérations de la FIFA mais aussi une sorte de leçon. Au-delà du score, le Brésil s'est fait des frayeurs et n'a arraché la victoire qu'à quatre minutes du coup de sifflet final, sur une reprise de la tête de Paulinho. "Nous n'en sommes qu'au début", a rappelé Luiz Felipe Scolari à l'issue de la partie. "Il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre."
Souffrir pour grandir À en juger par les commentaires, le match contre l'Uruguay n'était pas seulement une demi-finale de Coupe des Confédérations de la FIFA mais aussi une sorte de leçon. Au-delà du score, le Brésil s'est fait des frayeurs et n'a arraché la victoire qu'à quatre minutes du coup de sifflet final, sur une reprise de la tête de Paulinho. "Nous n'en sommes qu'au début", a rappelé Luiz Felipe Scolari à l'issue de la partie. "Il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre."
De quoi s'agit-il au juste ? Dans des entretiens séparés à FIFA.com, Neymar et Marcelo sont revenus sur les enseignements de cette victoire acquise dans la douleur. "C'était difficile. Nous avons assisté à une vraie demi-finale. C'était une première pour cette équipe", souligne le numéro 10 brésilien, buteur à trois reprises au premier tour. "Nous avons souffert mais cette souffrance est instructive. Nous aborderons la finale avec encore plus de confiance."
C'est une chose de se sentir en confiance lorsque tout se passe bien et qu'une défaite n'a pas de conséquences irréparables. Ce 26 juin, Marcelo était bien loin de tout cela. Le latéral ne s'est pas tant fait remarquer pour ses gestes techniques que pour son activité défensive. Au sortir d'un duel avec un joueur uruguayen en première mi-temps, le Madrilène a effectué un dégagement en catastrophe, avant de s'excuser auprès des supporters du Mineirão pour le manque de retenue de son geste.
"Les circonstances étaient particulières car nous savions que ce match était décisif", reconnaît le défenseur. "C'était une journée bizarre. Nous avions pris l'habitude de faire tourner le ballon, d'échanger des passes rapides et de dominer techniquement. Mais avant même d'entrer sur le terrain, nous sentions que les choses seraient différentes. Même si nous avons bien joué depuis le début du tournoi, il est important de rappeler que cette équipe se construit encore. Nous apprenons à chacune de nos sorties et, aujourd'hui, nous avons fait une découverte importante : nous avons appris à souffrir."
C'est une chose de se sentir en confiance lorsque tout se passe bien et qu'une défaite n'a pas de conséquences irréparables. Ce 26 juin, Marcelo était bien loin de tout cela. Le latéral ne s'est pas tant fait remarquer pour ses gestes techniques que pour son activité défensive. Au sortir d'un duel avec un joueur uruguayen en première mi-temps, le Madrilène a effectué un dégagement en catastrophe, avant de s'excuser auprès des supporters du Mineirão pour le manque de retenue de son geste.
"Les circonstances étaient particulières car nous savions que ce match était décisif", reconnaît le défenseur. "C'était une journée bizarre. Nous avions pris l'habitude de faire tourner le ballon, d'échanger des passes rapides et de dominer techniquement. Mais avant même d'entrer sur le terrain, nous sentions que les choses seraient différentes. Même si nous avons bien joué depuis le début du tournoi, il est important de rappeler que cette équipe se construit encore. Nous apprenons à chacune de nos sorties et, aujourd'hui, nous avons fait une découverte importante : nous avons appris à souffrir."
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