Arsenal s'est considérablement renforcé avec l'arrivée de Mesut Özil. Peu sont ceux à contester l'évidence, et ce n'est surtout pas le cas de José Mourinho, qui connaît très bien l'Allemand pour l'avoir eu sous ses ordres au Real.
José Mourinho a peur. Même si la part d’intox est toujours difficilement décelable chez le "Special One", l’entraîneur portugais de Chelsea connaît la valeur de Mesut Özil, dans la mesure où il l’a dirigé plusieurs années au Real Madrid. Et il sait donc qu’Arsenal a réussi un très gros coup en enrôlant l’Allemand au nez et à la barbe de plusieurs autres grands clubs européens. "Il est unique, juge ainsi Mourinho à son propos, questionné par Marca. Il n’y a aucune copie de lui, même en moins bon."
Dithyrambique, l’ancien technicien de l’Inter poursuit: "C’est le meilleur numéro 10 au monde. Il a rendu les choses plus faciles pour moi et ses coéquipiers par sa vision du jeu et ses décisions." Selon lui, la Maison blanche s’est clairement trompée en acceptant de céder Özil, même pour 50 millions d’euros. Le joueur a livré mardi une sérieuse amorce d’explication, en s’exprimant pour la Fédération allemande: "J’étais sûr de rester, et je me suis aperçu que je n’avais pas la confiance de l’entraîneur comme des dirigeants."
Beaucoup d'espoirs chez les supporters
"J’ai besoin de confiance, enchaîne le joueur de 24 ans, auteur d’un nouveau record pour Arsenal avec ces 50 millions. On peut me l’offrir à Arsenal, et c’est pour ça que j’y suis." Avec 31 passes décisives en Liga lors des 2 dernières saisons, Özil laisse un bon sentiment dans la capitale espagnole et fait naître beaucoup d’espoirs chez les supporters des hommes d’Arsène Wenger. Et fait donc pester Mourinho, qui justifie d’ailleurs par ce transfert le maintien de Demba Ba parmi l’effectif des Blues.
Le Sénégalais était aussi suivi par Arsenal, mais après Özil, le panier aurait été un peu trop garni pour les Gunners… "Nous n’avons pas accepté leur offre, car avec sa signature, ils sont devenus des prétendants au titre." Mourinho finit carrément par comparer l’Allemand à d’anciens mastodontes du Real: "Tout le monde l’aime et peut voir un peu de Figo et Zidane en lui." Olivier Giroud doit s’en pourlécher les babines d’avance. Avec un tel distributeur de ballons, ça sent bon pour le Français... Karim Benzema lui en a sans doute déjà parlé chez les Bleus.
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