Malgré leur défaite en demi-finales de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Brésil 2013, Italiens et Uruguayens gardent la tête haute. En effet, les Azzurri ont bien failli surprendre les champions du monde espagnols et ne se sont inclinés qu'au terme d'une séance de tirs au but accrochée. De leur côté, les Charrúas ont eu plusieurs fois l'occasion d'éliminer les hôtes brésiliens avant que Paulinho ne les condamne à disputer le match pour la troisième place.
Au vu de ces performances, les deux équipes se montrent plutôt optimistes quant à leur préparation pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. C'est donc sans pression, mais logiquement fatigués, que l'Italie et l'Uruguay se préparent pour tenter d'accrocher une place sur le podium, dimanche 30 juin à l'Arena Fonte Nova de Salvador.
Déçus mais heureuxRien d'étonnant à ce que Cesare Prandelli et ses troupes regrettent l'élimination sur le fil face à l'Espagne. Pourtant, la satisfaction reste le sentiment dominant au sein du groupe, comme le confirment en exclusivité pour FIFA.com plusieurs membres de la Nazionale.
Auteur du penalty manqué qui a condamné l'Italie, Leonardo Bonucci préfère se concentrer sur l'expérience emmagasinée lors du tournoi. "Dans l'ensemble, nous sommes satisfaits car nous avons véritablement posé problème aux champions du monde. Nous avons mis en place des fondations solides en vue de la Coupe du Monde et nous devons simplement continuer sur cette voie", avance avec conviction le défenseur.
Alberto Gilardino, placé à la pointe de l'attaque italienne contre la Roja, retient quant à lui l'expérience accumulée et les bons moments passés en terre sud-américaine. "Footballistiquement parlant, c'était intéressant et enrichissant pour nous. De plus, j'ai adoré le Brésil. Nous avons beaucoup voyagé, nous avons vu de nouveaux stades et avons profité d'une ambiance exceptionnelle. Les Brésiliens transmettent leur passion ; c'était très émouvant", se félicite le joueur de Bologne.
Selon Emanuele Giaccherini, l'un des hommes forts de la compétition, l'Italie peut partir la tête haute mais n'a pas encore dit son dernier mot. "Même si ça sera difficile en raison de la courte période de récupération, nous voulons accrocher la troisième place. C'est évident que ce n'est pas comme jouer la finale mais il faudra respecter ce tournoi si important jusqu'au bout."
Concentration maximaleFiers de leurs couleurs et assoiffés de victoire, les Uruguayens accordent tout autant d'importance que leurs futurs adversaires à cette "petite" finale. "Chaque fois que nous enfilons le maillot celeste, c'est pour gagner. Et pour nous, cette troisième place représente beaucoup", explique Luis Suárez, candidat au Ballon d'Or adidas de la Coupe des Confédérations. "Le fait d'avoir raté le podium contre l'Allemagne à la Coupe du Monde 2010 m'est resté en travers de la gorge !"
Son coéquipier Diego Godín partage le même souvenir amer et considère que le revers face au Brésil rend encore plus important le match face à la Squadra, contre qui l'Uruguay affiche un bilan favorable avec trois victoires et deux nuls pour deux défaites. "Nous étions tous tristes de rester aux portes de la finale mais désormais, l'objectif est de battre l'Italie : c'est très différent de finir troisième ou quatrième", déclare le pensionnaire de l'Atlético de Madrid.
Si aucune des deux équipes ne pourra brandir le trophée au Maracaña, toutes deux aborderont la rencontre avec la satisfaction du devoir accompli, mais surtout avec la volonté de quitter le tournoi sur une note positive. Nul doute donc que les spectateurs présents à Salvador pourront profiter d'un match de très haut niveau, à l'image des prestations offertes par l'Italie et l'Uruguay tout au long du tournoi.
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