Espagne-Italie, Demi-finale de la Coupe des Confédérations : Comme on se retrouve
A mi-chemin entre leur affrontement en finale de l’Euro et le Mondial 2014, l’Espagne et l’Italie se retrouvent jeudi. Elles restent les références européennes.
1er juillet 2012. L’Espagne atomise l’Italie en finale de l’Euro 2012 (4-0) et décroche son deuxième titre continental consécutif, confortant son leadership sur le football mondial. Ces deux nations se retrouveront jeudi en demi-finales de la Coupe des Confédérations, à mi-chemin entre cette finale à sens unique et le Mondial 2014. En l’espace d’une saison, le paysage n’a pas changé, ou si peu. Les deux groupes n’ont quasiment pas bougé, la Roja reste la référence au niveau mondial et la Nazionale souhaite s’inspirer du modèle espagnol pour retrouver les sommets. Mais pour Cesare Prandelli, pas question de parler de revanche. "C'est inévitable de penser à ce match, qui a été très marquant, reconnaît le sélectionneur italien. En plus, c'était l'année dernière ! Tout ce que je peux en dire coule de source : l'Espagne est aujourd'hui la meilleure équipe du monde et cela suffit à mesurer les problèmes qu'elle va nous poser."
Un an quasiment jour pour jour après leur confrontation à Kiev, l’Espagne et l’Italie restent les deux meilleures équipes du continent. Victorieuses de toutes les grandes compétitions depuis 2006, hormis la Coupe des Confédérations 2009, elles occupent toutes deux la tête de leur groupe de qualification pour la prochaine Coupe du monde. Elles ont aussi tenu leur rang au Brésil depuis le début de la compétition. Alors certes, laRoja a donné des signes de fébrilité des derniers mois, en étant accrochée par la France (1-1) et la Finlande (1-1) à domicile. Certes, la Nazionale n’a plus battu une nation majeure depuis l’Allemagne en demi-finales de l’Euro 2012 et restent sur des revers contre la France (1-2), l’Angleterre (2-1) ou le Brésil samedi (4-2). Mais la concurrence n’a pas comblé son retard sur les douze derniers mois.
Espagne-Italie : Une longueur d’avance
Un an quasiment jour pour jour après leur confrontation à Kiev, l’Espagne et l’Italie restent les deux meilleures équipes du continent. Victorieuses de toutes les grandes compétitions depuis 2006, hormis la Coupe des Confédérations 2009, elles occupent toutes deux la tête de leur groupe de qualification pour la prochaine Coupe du monde. Elles ont aussi tenu leur rang au Brésil depuis le début de la compétition. Alors certes, laRoja a donné des signes de fébrilité des derniers mois, en étant accrochée par la France (1-1) et la Finlande (1-1) à domicile. Certes, la Nazionale n’a plus battu une nation majeure depuis l’Allemagne en demi-finales de l’Euro 2012 et restent sur des revers contre la France (1-2), l’Angleterre (2-1) ou le Brésil samedi (4-2). Mais la concurrence n’a pas comblé son retard sur les douze derniers mois.
Espagne-Italie : Une longueur d’avance
Sur la lancée de leur deuxième titre européen, les hommes de Vicente Del Bosque ont maintenu leur niveau d’excellence. Ils évoluent dans la continuité de leurs récents succès, avec un noyau de joueurs inchangé, même si d’infimes retouches ont été apportées. L’équipe-type n’a quasiment pas évolué et la Roja continue de maîtriser son sujet, avec notamment une série de quinze rencontres sans défaite en grande compétition internationale. La Squadra Azzurra poursuit, elle, son long travail de reconstruction. Au sortir d’un Mondial 2010 catastrophique, sanctionné d’une élimination dès le premier tour, l’Italie a placé son destin entre les mains de Prandelli. L’ancien entraîneur de la Fiorentina a immédiatement posé les bases de son projet : un comportement extra-sportif irréprochable exigé et un jeu basé sur la possession de balle.
Iniesta : "Rien ne nous permet de penser que l'on va rééditer le résultat de Kiev"
Intouchables depuis le début de la compétition, les partenaires de Sergio Ramos abordent cette demi-finale en favoris. Mais ils se méfient de la Nazionale. "N'oubliez pas que l'on s'était affrontés en poules de l’Euro 2012 qu'on avait fait match nul (1-1)", souligne Fernando Torres. Andrés Iniesta loue la continuité dans laquelle s’inscrivent les Italiens depuis trois saisons. "A mesure que le temps passe, les équipes de qualité qui conservent leur effectif ne font que s'améliorer et peaufiner leur style de jeu. En outre, l'Italie n'a jamais cessé d'être dangereuse. C'est une équipe énorme. Il y a un super gardien, une défense qui marche aussi bien à trois qu'à quatre, et deux joueurs comme Andrea Pirlo et Claudio Marchisio qui font la différence avec la Juventus. Bref, rien ne nous permet de penser que l'on va rééditer le résultat de Kiev." Mais rien ne permet de penser l’inverse non plus.
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