-->
1

29 juin 2013

Coupe des Confédérations: Le nom de Paulinho résonne en écho

Le nom de Paulinho résonne en écho

Cela fait un certain temps déjà que Paulinho évolue en Seleção : depuis septembre 2011 exactement, date de sa première convocation en équipe nationale par Mano Menezes, son ancien entraîneur à Corinthians. De fait, ce n'est pas d'hier que le milieu de terrain joue un rôle important chez les Auriverdes, souvent comme titulaire. Pourtant, avant la présente Coupe des Confédérations de la FIFA, à la question "Connaissez-vous Paulinho ?", la réponse la plus fréquente était : "Non."
Logique, avant tout parce que l'intéressé n'a quasiment jamais connu autre chose que le championnat du Brésil, à l'exception de deux saisons sous forme d'aventure, quand il était très jeune, en Lituanie et en Pologne. Logique aussi quand on sait que le joueur de 24 ans est quelqu'un qui ne se répand pas en palabres. Il préfère laisser son jeu parler pour lui et là, sur le rectangle vert, on assiste le plus souvent à des démonstrations d'éloquence. "Sincèrement, je ne le connaissais pas", confiait Edinson Cavani à FIFA.com après la défaite de l'Uruguay 2:1 face au Brésil, en demi-finale au Mineirão. "J'avais vu des extraits où il m'avait paru bon. J'avais remarqué qu'il n'hésitait pas à participer aux phases offensives. Quand un milieu défensif arrive à faire ça en équipe du Brésil, c'est qu'il a évidemment beaucoup de qualités."
Pour renforcer cette impression, Paulinho a choisi son moment à la perfection. Ce 26 juin contre l'Uruguay, celui qui est milieu récupérateur sur le papier s'est transformé en passeur pour Neymar, à l'origine du premier but. Pour conclure la démonstration, il a revêtu le costume du buteur à quatre minutes de la fin pour offrir de la tête la victoire au pays hôte. "C'est l'une de mes caractéristiques. Je participe aux différentes phases de jeu. J'assure le marquage, mais j'aide aussi en attaque", explique le milieu de terrain à FIFA.com. "J'essaie de donner un coup de main un peu partout sur le terrain et je le fais aussi bien en club qu'en sélection, parce que jusqu'à maintenant, c'est toujours comme ça que j'ai réussi à gagner des choses."

Gagner et marquer de la tête en toute fin de partie, Paulinho l'avait déjà fait avec son club. Dans le quart de finale retour de la Copa Libertadores 2012, contre Vasco da Gama au Pacaembu, il a assuré la victoire 1:0 et par la même occasion la qualification à Corinthians sur un but de la tête à trois minutes du terme. "Je n'avais pas fait le rapprochement mais c'est vrai, la sensation est la même. J'essaie toujours d'aider l'équipe et quand ça marche, je suis heureux."
Ce but contre Vasco avait permis à toute l'Amérique du Sud de découvrir celui qui présente toutes les qualités d'un milieu offensif… sans en être un. Paulinho est d'une rare polyvalence : on le voit aussi fréquemment harceler l'adversaire pour récupérer le ballon que mener un contre tambour battant, voire même conclure victorieusement une action, comme il l'a fait sur le deuxième but brésilien contre le Japon. "C'est un joueur très précieux dans une équipe", confie David Luiz à FIFA.com au sujet de son coéquipier qui, soit dit en passant, suscite un intérêt sans cesse croissant de la part des clubs européens, en particulier ceux de Premier League anglaise. "S'il vient en Angleterre, il sera très bon. Son jeu est parfaitement adapté au rythme du football anglais", complète le défenseur central de Chelsea.

La Coupe des Confédérations de la FIFA 2013 aura donc été l'occasion pour un secret bien gardé de franchir les limites du terrain. Le nom de Paulinho a suivi le même parcours que le joueur : il est devenu omniprésent.

0 commentaires: