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13 juillet 2013

Rasmussen veut croire à la bonne étoile

Le coup d'envoi de l'UEFA EURO Féminin 2013 en Suède a été donné mercredi 10 juillet. Johanna Rasmussen avait coché cette date depuis longtemps dans son calendrier. "Le chemin jusqu'ici a été long. Nous nous sommes très bien préparées pour ce tournoi. Maintenant, nous avons hâte d'entrer dans le vif du sujet. Je suis vraiment impatiente. Nous sommes heureuses de pouvoir enfin commencer cette compétition", confiait l'internationale danoise avant le grand jour , au micro de FIFA.com.
Rasmussen veut croire à la bonne étoile
Le Danemark a pour adversaires l'Italie, la Finlande et la Suède. Dès le début de la phase de groupes, les Danoises ont montré de quel bois elles se chauffaient. Pleines de combativité et fortes de l'expérience d'une Rasmussen très concentrée, elles ont réussi à prendre un point (1:1) au pays hôte d'entrée. "Quand on joue en Suède tous les jours, on connaît très bien cette équipe, forcément", souligne la joueuse, qui évolue en Damallsvenskan sous le maillot du Kristianstads DFF.
La footballeuse a déjà 106 sélections en équipe nationale à son actif et dispute actuellement son troisième Championnat d'Europe consécutif. Depuis sa première participation au tournoi continental en 2005 en Angleterre, les exigences envers les équipes et les joueuses ont toutefois beaucoup évolué.
Confiance et optimisme
"C'est devenu beaucoup plus difficile de se qualifier pour l'EURO, car le football féminin se développe partout dans le monde et devient de plus en plus professionnel. Il n'y a plus de matches faciles. Aujourd'hui, on a l'impression que toutes les équipes peuvent gagner", résume Rasmussen. Les premiers résultats enregistrés dans le groupe du Danemark lui donnent déjà raison. Les quatre formations affichent un point au compteur et ont donc encore toutes leurs chances de franchir le cap du premier tour.
Le prochain défi à relever pour Rasmussen et ses coéquipières se présente ce samedi 13 juillet. "L'Italie est l'équipe que je connais le moins. Il sera très intéressant de voir de quoi elle est capable", confie la joueuse d'un mètre 67. Les Danoises devront ensuite se mesurer aux Finlandaises. "Sur le papier, la Finlande est une formation que nous devrions battre. Mais elle nous a déjà posé problème par le passé. Ce sera un duel difficile", analyse l'attaquante.
Après le nul obtenu lors de leur entrée en lice face aux Suédoises, la confiance est de mise côté danois avant de se frotter à l'Italie. Une victoire leur permettrait de faire un grand pas en direction des quarts de finale. La joueuse de 30 ans se montre optimiste : "Nous espérons pouvoir aller jusqu'au bout. Si nous n'étions pas dans cet état d'esprit, nous ne serions pas là ou nous pourrions tout de suite faire nos valises. Si nous réussissons à aller au-delà de la phase de groupes, nous aurons une bonne opportunité de franchir une étape de plus. Mais il n'est pas évident de dire jusqu'où le Danemark peut aller. Il y a tellement de bonnes équipes qui disputent l'EURO aujourd'hui".
Surprise danoise ?
L'une des équipes que Rasmussen redoute le plus n'est autre que la sélection allemande, même si laMannschaft féminine n'a pas convaincu à 100 % lors de son premier match face aux Pays-Bas.
"Pour moi, l'Allemagne est la favorite dans la course au titre. Elle a déjà gagné plusieurs fois et se montre toujours solide dans ce tournoi. Une autre sélection à laquelle nous devons faire attention est l'Espagne. Elle réussit des choses intéressantes depuis quelques années. Nous avons affronté les Espagnoles récemment et c'est un plaisir de les regarder jouer. Elles ont peut-être une carte à jouer."  
Les Danoises ont, quant à elles, attiré l'attention en livrant une première prestation efficace face au pays hôte. "Nous sommes une vraie équipe, une unité. Nous n'avons pas de grandes stars. Nous formons un collectif, nous travaillons les unes pour les autres. Chacune doit donner le meilleur d'elle-même pour la réussite du groupe. J'espère que nous pourrons créer la surprise et bien figurer dans la compétition", conclut Rasmussen. L'attaquante et ses coéquipières ont déjà fait un pas dans ce sens…

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