Double championne d'Europe et championne du monde en titre, l'Espagne a logiquement battu l'Uruguay dimanche à Recife (2-1), pour son entrée en lice dans la Coupe des confédérations.
Depuis 2008, l’Espagne a tout gagné (Euro 2008, Coupe du monde 2010, Euro 2012). Sauf la Coupe des confédérations. En 2009, elle avait cédé en demi-finale contre les Etats-Unis. Alors cette fois, la Roja compte bien ramener le trophée au pays, comme l’a rappelé Xavi avant la compétition. Dimanche à Recife, face à l’Uruguay (2-1), l’Espagne a fait très belle impression et aurait dû l’emporter plus largement. Comme d’habitude, elle a monopolisé le ballon pour compter jusqu’à 92% de possession de balle au quart d’heure de jeu. A la pause, le pourcentage avait certes baissé (77%) mais la sélection de Del Bosque n’avait pas desserré son étreinte sur l’Uruguay de Lugano. Après deux premières chaudes alertes – Soldado trop court (6e) et Fabregas sur le poteau (10e) – Pedro a marqué, avec la complicité de Lugano (20e). Une ouverture du score logique à laquelle l’Uruguay n’a pas su répondre. Pire, les sud-américains ont rapidement encaissé un deuxième but. Après un numéro de Fabregas plein axe, Soldado a ajusté Muslera (32e) alors que Maxi Pereira traînait derrière pour couvrir le buteur espagnol.
Casillas s'incline contre Suarez
Préféré à Diego Forlan pour accompagner Edinson Cavani en attaque, Luis Suarez a été bien discret. Jusqu’à la 88e minute. L’attaquant de Liverpool n’a laissé aucune chance à Casillas sur un coup franc direct pour la réduction du score. Titularisé par Del Bosque, le capitaine ibérique avait connu une soirée bien paisible jusque-là, même après l’apparition de Diego Forlan, en remplacement de Diego Pérez, à vingt minutes du terme. Préféré à Pepe Reina et Victor Valdés malgré son temps de jeu très réduit ces derniers mois au Real, Casillas ne devrait pas avoir beaucoup plus de travail jeudi contre Tahiti pour le deuxième match de poule de son équipe.
Torres, Silva et Villa restent sur le banc
Si les partenaires de Marama Vahirua ont regardé la rencontre dimanche, ils vont sans doute en faire des cauchemars pendant leur sieste d’avant-match lundi (Tahiti-Nigéria à 21h00 HF). Ils ne seront pas les seuls car la prestation espagnole avait de quoi impressionner et le score est flatteur pour l’Uruguay. En fin de rencontre, Santi Cazorla, Juan Mata et Javi Martinez sont entrés. Villa, Silva, Torres ou Navas sont eux restés sur un banc bien luxueux. Signe que l’Espagne est venue armée pour gagner sa première Coupe des confédérations. Et rien d’autre.
